Je joue aux jeux vidéos depuis 1994, et sur PC s’il vous plaît (coucou Alone in the dark, Sim City 2000, Jazz Jackrabbit ou encore Indiana Jones et le Mystère de l’Atlantide). Quelques années plus tard, un nouveau PC arrive à la maison, et je commence désormais à partager ma vie entre Diablo 2, GTA 2, Age of Empires 2, Blood 2, Roller Coaster Tycoon 2,… Mais pas que des numéros 2 : Red Faction, Pharaon, Silver (si si, rappelez-vous),… Et Grim Fandango.
Les jeux LucasArts, c’est le point and click, c’est l’ambiance, c’est l’humour, et toujours une réalisation impeccable. Et puis Grim Fandango a débarqué, avec un nouveau gameplay, et une histoire qui mélange à merveille le film noir et le folklore mexicain : dans le Monde des Morts, Manny Calavera vend des “derniers voyages” aux gens qui trépassent, voyage plus ou moins luxueux en fonction de leurs bonnes actions passées. Puis arrive la belle (non mais regardez-moi cette cage thoracique !) Mercedes “Meche” Colomar qui, malgré une vie irréprochable, n’a droit, selon l’ordinateur, qu’au voyage le plus long… Et le plus dangereux. Il y a quelque chose de pourri au royaume des morts ! Manny fera son possible pour retrouver Meche et la sauver, et défiera la mafia, affrontera des castors de feu, roulera des mécaniques avec un démon, intégrera la Résistance, trichera aux courses de chats, s’enfoncera dans les abysses au bord du Monde,… Tout en déjouant un vaste réseau de corruption et de trafic de tickets de train… Pour le repos éternel.
Des musiques merveilleuses, des dialogues savoureux, et des dizaines d’objets à combiner, pas toujours de la manière la plus évidente… Une autre marque de fabrique des jeux d’aventure LucasArts.
Je pourrai en parler des heures, mais revenons à nos moutons : le collectif ARTtitude (rencontré et intégré l’année dernière à l’occasion de l’artbook PosterSpy), qui s’occupe depuis l’édition 2016 de la galerie d’art officielle de la Paris Games Week, a invité ses artistes à réaliser des posters autour du jeu vidéo… J’ai donc, pour ma part, décidé de me replonger dans ce merveilleux jeu de Tim Schafer et y suis allé de mon petit hommage intitulé, d’après la réplique de ce bon vieux Manny : Love is for the living.
Ce poster sera exposé parmi 49 autres du 1er au 5 novembre dans la galerie officielle de la Paris Games Week. Courez-y ! Seront présents sur place pour vous accueillir Fred Claquin et ses artistes : Tsushinoko, Bruno Leyval, Enrico Marini, Simon Delart, Maviou Degoub, Marcos Cabrera, Sane2, et Patrick Connan !
Un grand merci à Fred, et bien sûr à Tim !